Les limites de sa propre culture
Il est très difficile de trouver dans sa propre culture des outils permettant de dépasser les problèmes que cette même culture a créés.
Profondément ancrées en nous depuis l’utérus, les croyances qui façonnent nos perceptions et bloquent notre évolution sont le fruit de cette culture. Pour se libérer individuellement de ce carcan et redonner à son propre potentiel une chance de se réaliser pleinement, un outillage, une philosophie et même une spiritualité issus de cette culture sont voués à l’échec car ils ne peuvent pas changer de façon suffisamment contrastée le point de vue pour ouvrir la porte à une véritable prise de conscience, une compréhension profonde et libératrice.
La nécessité d’un contre-pouvoir
Pour parvenir à réaliser cela, il faut se frotter à une contre-culture en prenant garde de ne pas biaiser ce qu’elle a à offrir. Il est en effet très facile d’interpréter ce qui est offert par une autre culture à l’aulne de la sienne et dans cette traduction, ce qui nous importe ici est perdu.
Pour se débarrasser des vues erronées introduites en nous par notre culture, et plus simplement pour ouvrir des perspectives dans des moments importants de notre vie, il faut accepter de se laisser chahuter par un regard différent sur ce qu’est le monde, les raisons pour lesquelles on est ici et que l’on fait ce que l’on fait à cet instant, donc il faut accepter le jeu d’un contre-pouvoir.
Le contre-pouvoir, ce n’est pas donner le pouvoir à l’autre, c’est accepter de laisser de côté quelques instants ses vérités pour en regarder une autre qui vient avec bienveillance donner un éclairage différent à notre chemin.
Le rééquilibrage que cela opère en soi fait que notre chemin peut être plus beau, plus libre et plus juste.
Des outils à notre disposition
L’Asie a su maintenir depuis la nuit des temps le savoir qui permet de comprendre la position de l’homme au sein de l’univers.
Même si l’ensemble des techniques que j’utilise ne sont pas toutes asiatiques, nombre d’entre elles sont inspirées ou en accord avec cette vision de l’homme et des préoccupations qui devraient être les siennes durant son parcours sur terre.
Quelques milliards d’humains, et tous si différents. Chacun perçoit, interprète une réalité, se définit des enjeux et bien souvent, se complique la vie.
Après l’apprentissage de l’enfance vient le temps du lâcher-prise, un état intérieur qui résulte d’un savant mélange entre connaissance et expérience, saupoudré de sagesse.
Les anciens ont balisé ce chemin vers une vie plus légère et sereine. Les modernes ont parfois su trouver des accélérateurs pour nos prises de conscience.
Je vous propose un ensemble de techniques, certaines basées sur le mental, la compréhension, d’autres sur l’expérience directe pour une vie meilleure.
Un accompagnement
Compréhension & expérience directe
Au cours des quinze dernières années durant lesquelles j’ai mis en œuvre ces différentes techniques, je me suis rendu compte que le fait d’intervenir presque toujours de façon ponctuelle à travers un seul outil à la fois n’était pas la bonne solution. On parle souvent d’interdépendance des êtres les uns par rapport aux autres, de l’interdépendance de l’homme et de la nature, mais cette interdépendance s’applique aussi aux obstacles que chacun de nous rencontre pour se comprendre et évoluer. Lorsqu’on construit un puzzle et qu’on ne connait pas l’image finale, il faut avoir déjà trouvé pas mal de pièces et les avoir placées au bon endroit pour commencer à avoir une idée claire du résultat.
Une approche qui intègre à la fois la compréhension et l’expérience intérieure a beaucoup plus de chance d’ouvrir les bonnes portes et d’ancrer profondément une réelle connaissance de soi. On retrouve un tel mécanisme dans les voies tantriques du bouddhisme par exemple où la pratique seule sans la compréhension n’apporte rien, pas plus qu’une approche lettrée déconnectée de la pratique ne peut porter de fruit.
Nécessité d’un accompagnant
Le corollaire, c’est qu’avancer sur un tel chemin requiert un accompagnement. Se développer, progresser, se transformer prend du temps et nécessite quelques garde fous.
Dans Vipassana, la technique de méditation enseignée par le Bouddha, il y a des enseignants. Loin d’être éveillées, ce sont avant tout des personnes qui ont une bonne connaissance des techniques et des obstacles qui peuvent survenir sur le parcours du méditant.
C’est cette même approche que je mets en œuvre sur un nombre plus large d’outils et de pratiques, selon vos besoins et vos objectifs.
Du temps pour intégrer
Le temps le plus important de l’accompagnement, ce sont les silences.
Si la compréhension peut parfois être une fulgurance, le mental en occident étant particulièrement développé, l’intégration réelle, la transformation requiert du temps. Le temps entre les séances où l’on se voit, comprend ou pratique est ce temps d’intégration profonde, loin de l’excitation du mental qui retombe après quelque jours. Comme la culture qui est ce qui reste une fois qu’on a tout oublié.